C’est en la présence de M. Jean-Vincent PIQUEREZ – vice-président de l’ARI Association Régionale pour l’Intégration, de M. Maurice REY – conseiller départemental délégué aux personnes du Bel Âge, la sécurité, la prévention de la délinquance et de la radicalisation, de Mme Michèle AUZIAS – chargée de mission au conseil départemental 13, de M. Jean-Luc FRIEDLING – directeur de cabinet à l’UDAF et M. Hugues LEPOIVRE – représentant d’Inter Parcours Handicap 13 - que l’ARI et l’association A3 se sont entourés de leurs partenaires pour animer une conférence qui annonce un pas supplémentaire pour le développement de dispositifs de soutien et d’aides aux proches aidants.
La conférence s’est tenue dans les magnifiques locaux de l’IME Mont-Riant de l’ARI le 12 avril 2018.
C’est sous un principe inaliénable « en aidant l’aidé, on aide l’aidant » que cette conférence s’est ouverte sur la mise en avant des avancées nationales et territoriales des dernières années. Ont été soulignées :
– la création de la journée nationale des aidants en 2010, assignée à chaque 6 octobre de chaque année
– la reconnaissance de l’aidant par un statut dans la loi n° 2015-1776 du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement, dite loi ASV
– la mise à disposition du principe de balluchonnage, grâce à l’équipe de répit à domicile sur Marseille, visant à offrir une ou plusieurs douzaines d’heures de répit aux aidants
– l’ouverture de bientôt 12 maisons du Bel Âge
Puis, chaque intervenant a présenté les projets en cours de réalisation :
– Plan Handi Provence 2025 : comportant le développement du droit au répit avec la création d’un forum d’échanges et de la maison des Aidants, entre autres,
pour plus d’info : https://www.departement13.fr/le-13/linstitution/plan-handiprovence-2025/
– Handicontacts : dispositif territorialisé d’accès à l’information pour les personnes concernées et les professionnels, mais aussi les proches aidants,
pour plus d’info : http://www.parcours-handicap13.fr/actions/handicontacts
– Allô Aidant : permanence téléphonique accueillie au sein de l’UDAF deux fois par semaine.
Enfin, Mme K.E., aidante de son époux, a témoigné de son parcours d’aidante. Un témoignage qui n’a pas laissé de marbre l’audience et a été porteur d’espoir. Ce témoignage attestait de la nécessité de demander de l’aide à différentes instances publiques, privées et associatives, de la nécessité de rencontrer d’autres aidants et que c’est dans l’accès à cette aide qu’il est possible de trouver une stabilité de vie.